par Lumibien pour Guide ICEB

Dans ce contexte, une ambiance lumineuse confortable est la conséquence de l’absence d’éblouissement et d’inconfort. D’après le vocabulaire international de l’éclairage, l’éblouissement est caractérisé par des conditions de vision sous lesquelles un sujet éprouve une gêne ou une réduction de l’aptitude à distinguer les détails ou les objets, par suite d’une répartition défavorable des luminances ou d’un contraste excessif. On distingue deux formes d’éblouissement : inconfort et incapacité.

L’éblouissement d’inconfort produit une sensation inconfortable sans nécessairement troubler la vision des objets, à l’inverse l’éblouissement d’incapacité trouble la vision des objets sans nécessairement provoquer une sensation inconfortable. L’éblouissement d’inconfort est une sensation et donc comme toute sensation, c’est un phénomène subjectif. Il existe plusieurs méthodes et indicateurs pour caractériser l’éblouissement inconfortable, ces méthodes sont plus ou moins validées.

Lorsque l’on parle d’éblouissement d’incapacité, autrement dit d’une baisse de la performance visuelle, il s’agit d’un phénomène physiologique qui est davantage quantifiable. Les deux phénomènes (éblouissement d’inconfort et d’incapacité) peuvent se produire simultanément, comme le cas d’un reflet sur un écran de visualisation, la lumière réfléchie peut causer une gêne à l’utilisateur tout en l’empêchant de distinguer correctement les caractères.

Un éblouissement incapacitant peut également survenir dans le cas de la saturation de la rétine, autrement dit lorsque les conditions visuelles varient drastiquement et brusquement. Le système visuel a besoin d’un temps d’adaptation de quelques secondes pour gérer ce changement des conditions lumineuses. Dans la pratique, à la sortie d’un tunnel, ces quelques secondes d’adaptation peuvent être critiques pour le conducteur.

La majorité des individus ne sait pas nécessairement identifier lorsque ceux-ci subissent une situation d’inconfort visuel de ce type, sauf dans le cas de la saturation de la rétine. En revanche, ils en subissent les conséquences : maux de têtes, picotements des yeux, stress… Ces effets ne sont pas forcément accompagnés d’une diminution de la visibilité et ne se manifestent pas immédiatement. Sans conséquence instantanée sur la performance visuelle, ils peuvent à terme la déprécier.

Ambiances lumineuses en lumière de jour